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Retour au Bercail

Me voila de retour de chez mes parents où je suis allé passer quelques jours de vacances. J’avais pas vraiment prévu de rentrer à ce moment là de l’année, mais devant l’insistance de mes parents j’ai cédé et je me suis dis que je pouvais bien revenir une petite dizaine de jours…pas plus car sinon je deviens vraiment aigris et la fin des vacances ne se passe pas vraiment très bien, en tout cas pour moi. Bon 10 jours c’est supportable alors j’ai fait un effort et je suis revenu voire mes géniteurs adorés ! En fait je ne sais pas vraiment pourquoi ça me fait si peu plaisir de revenir. J’aime bien les avoir au téléphone, les voire, mais au bout de 2 jours j’ai vraiment l’impression d’être prisonnier et de ne rien pouvoir faire sans que ce soit analysé, pesé et jugé.

Peut être que ce n’est qu’une impression et que c’est moi qui me pourris la vie pour rien. N’empêche qu’à cause de ça je n’arrive pas à avoir de conversations sérieuses avec mes parents. On parle de tout et de rien pour faire genre que l’on parle, mais je pense qu’on se rend tous compte que plus on avance et plus on s’éloigne. Cet état de chose ne risque de toute façon pas de changer car je fais tout mon possible pour que mes parents ne sachent rien de ma vie. Je suppose que je subie les conséquences de ma lâcheté d’adolescent qui m’a fait fuir tout choc frontal avec mes parents. Je n’ai pas fait de crise d’adolescence pour plusieurs raisons je pense. La première est que je n’étais pas encore assez mure, j’ai un peu toujours été un fils a papa, et une fois que j’aurais voulu faire ma crise d’adolescence je n’habitais déjà plus chez mes parents. La seconde raison doit être mon esprit de contradiction assez poussé envers toutes les règles débiles établies par la société. Il est dis qu’un adolescent doit avoir une crise, et rien que pour prouver le contraire je me suis force à ne pas en avoir une. C’était une connerie. Maintenant j’estime qu’il est plus simple de ne pas trop montrer ma vraie personnalité plutôt que de risquer de les décevoir. Alors je fais des compromis, je fume seulement 5 cigarettes au lieu de 10 ou 15 pour leur montrer que je ne fume pas trop. Je bois une bière au lieu de 2 ou 3 (ou plus si affinité), et j’évite les sujets fâcheux : Ne pas parler de religion, de politique et surtout pas de sexe…j’ai réussi à me sentir gêné juste par le fait de parler de cancer de la prostate avec mes parents ! Pourtant ce n’est pas un sujet réellement sexuellement explicite ! Comme quoi mon blocage doit être assez profond.

Le bon point c’est qu’après des vacances comme ça j’ai l’impression d’être encore plus en vacances dans mon appart et j’ai un sentiment de liberté assez grisant. En rentrant chez moi j’avais un sourire béat sur les lèvres pendant presque 2 jours. Je ne sais pas très bien où cette relation nous mènera, mais pour l’instant je préfère ne pas y penser. On verra quand je serais plus vieux…comme quoi le courage n’est toujours pas une de mes qualités quand il s’agit d’affronté mes parents en face.

Ecrit par Nbishop, le Dimanche 11 Avril 2004, 01:47 dans la rubrique "Premiers Pas".

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